DEUX JOURS CHEZ L’HABITANT DANS LE DELTAT DU MEKONG
Ben Tre a ses sites touristiques prisés, notamment l’île du Phénix ou l’île de la Tortue. Mais la province possède aussi des sites épargnés par les hordes de visiteurs.
La proposition pour le premier arrêt est le village de Kieng Cai Mon, où les habitants cultivent fleurs et bonsaïs. La fin de l’année lunaire, lorsque les plantes sont prêtes à être livrées dans les autres régions du pays, est la meilleure période pour le visiter. Puis, direction le village authentique de Cho Lach, pour passer la nuit chez l’habitant, dans le gîte Nam Hien. «Nos chambres sont calmes, mais l’ambiance est au rendez-vous pendant la journée. Ici, les hôtes partagent notre vie quotidienne », explique Mr Nam Hien, la propriétaire.
Cette famille a agrandi son ancienne maison en bois pour la transformer en pension. Elle compte six chambres. Un site en français, www.gites-vietnam.com, a été mis en ligne par la fille de la propriétaire.
Pour le diner, Mme Nam Hien est fière de servir les plats traditionnels de la région, qui ne peuvent être dégustés dans les restaurants touristiques dans les grandes villes. Les légumes, qui grandissent dans son jardin ou sont fournis par les villageois, la viande et le poisson sont bio. Ceux qui le désirent peuvent même aller au marché avec Mme Nam Hien et aider à la préparation du repas.
Le lendemain matin, départ pour une balade à vélo sur les chemins pittoresques du village de Cho Lach, bordés par des verges, des pagodes et des maisons typiques. Les habitants, tisseurs de feuilles de palmier, pépiniéristes …, sont satisfaits de leur métier.
L’après-midi, une excursion en bateau sur les affluents du Mekong permet d’observer et de photographier des scènes de vie insolites. Après un passage par le marché flottant Cai Be, où des bateaux viennent échanger divers produits, retour à Ho Chi Minh- Ville, le point final du voyage.
La vie des habitants du delta du Mekong est simple. Mais la découvrir est ce que recherchent les touristes en quête de voyages hors des sentiers battus. Après avoir vécu cette expérience, l’attrait des touristes français pour ce type d’excursion est désormais plus clair. « Durant deux jours, je n’ai pas visité le Mekong, je l’ai vécu», s’enthousiasme un voyageur.