L’Auvergne, dans son ensemble, a une altitude moyenne mais qui cache de grandes disparités : de 300 mètres à 1 886 mètres !
Les lieux les plus bas se situent approximativement à 300 mètres d’altitude dans la grande plaine de Limagne (la grande Limagne), un peu plus haut dans les autres petites plaines (les petites Limagnes), ces plaines sont ponctuées de pics, pitons, plateaux d’origine volcanique, elles sont des terres de cultures intensives et de très bon rendement : céréales dont le maïs, tournesol, betteraves sucrières, toutes les cultures en général dont l’ail qui a été une spécialité pendant longtemps. Sur les coteaux ensoleillés subsiste encore un vignoble qui donne des vins locaux plus ou moins appréciés mais quelques uns méritent un certain renom. Dans le Bourbonnais (Allier) l’élevage des bovins, pour la viande, de race charolaise (robe toute blanche) prédomine et des vignobles reconnus s’y trouvent.
Dès que l’altitude s’élève les paysages commencent à changer : les grandes cultures disparaissent pour laisser place à de petites parcelles dans les creux et sur les pentes douces où il subsiste encore quelques vergers.
Puis viennent les vallées encaissées souvent des gorges où la route a du mal à se frayer un chemin le long de la rivière torrentueuse. Ici il n’est question que de versants boisés de feuillus.
Plus haut encore apparaissent les premiers pâturages d’altitude où paissent les troupeaux de vaches laitières (souvent des montbéliardes à la robe blanche et rouge) pour la production de lait et surtout des fameux fromages d’Auvergne : Bleu, fourme d’Ambert, Saint-Nectaire. Ici commencent aussi les forêts de résineux (sapins et épicéas).
Au-delà se situent les hautes terres : hauts plateaux et proximité des sommets.
C’est le territoires des grands espaces souvent « sauvages » où la nature nous émerveille à chaque virage (et il y en a beaucoup).
C’est le règne des grands troupeaux de bovins et en direction du Cantal nous trouvons la race autochtone : la Salers (du nom de la ville d’où elle est originaire) celle dont la robe est brun-rouge et qui impressionne avec ses immenses cornes. C’est le pays du fromage Cantal et de son homologue mais bien supérieur le Salers du nom de la race bovine et de la ville. A déguster sans modération en alternance avec le Saint-Nectaire !
Et pour couronner le tout, les sommets comme des cerises sur un grand gâteau : le Puy de Dôme avec sa chaîne de volcans, le Puy de Sancy et son massif des monts Dore, le Puy Mary et le Plomb du Cantal avec les monts du Cantal, les monts du Livradois et ceux du Forez !
La capitale de l’Auvergne, Clermont-Ferrand, cité historique agréable à vivre se situe au pied du volcan Puy-de-Dôme (1465 mètres) accessible par un tout récent train à crémaillère et qui comporte sur son sommet une élégante tour de communication et les vestige d’un temple gallo-romain.
Clermont-Ferrand est une ville à la campagne : elle a tout d’une métropole (industries diverses, petites, moyennes ou grandes comme la manufacture des pneumatiques Michelin; grand pôle d’enseignement comportant des facultés renommées; ville commerçante et animée) mais est très proches de la nature : à l’est la grande plaine de la Limagne très fertile et donc très agricole, au nord et au sud des terres plus mouvementées encore agricoles et rurales et à l’ouest de grandes étendues montagneuses (à quelques dizaines de kilomètres se situe le Puy de Sancy culminant à 1886 mètres d’altitude, plus haut sommet du Massif Central et donc du centre de la France) qui sont le règne des grands troupeaux de bovins pour la viande, le lait et le fromage.
L’Auvergne possède cinq fromages d’appellation protégée : le Saint-Nectaire, la fourme d’Ambert, le Bleu d’Auvergne, le Cantal et le Salers. Tous sont excellents et font la renommée des produits agro-alimentaires de l’Auvergne.
L’Auvergne compte de nombreuse sources d’eau minérale de grande réputation dont la fameuse Volvic qui jailli des coulées de lave volcanique et des villes thermales de renom telle la ville de Vichy.